Les 4 engagements qui nous permettent de faire face.

Ça fait un an que la tempête a commencé.

Chez The Keepers, ça se traduit par la fermeture temporaire de 90% de nos clients : centres commerciaux, cinémas, stades, salles de concert… Tous ces lieux de vie qui ont dû fermer leurs portes pour ralentir la propagation du virus ont emporté avec eux une grande majorité des utilisateurs de nos services. De 90 000 utilisateurs mensuels, nous sommes passés à quelques milliers...
On a dû, comme beaucoup, avancer en plein brouillard, s'adapter chaque jour aux mesures sanitaires, aux directives gouvernementales, aux nouveaux besoins de nos clients, de nos utilisateurs et de notre équipe.
12 longs mois, au cours desquels le mot d’ordre a été “RÉACTION”, où aucune stratégie à plus d’un trimestre n’a été applicable et où l’endurance et l’agilité ont été les maîtres mots.

Aussi éprouvant qu’a été ce début de crise, The Keepers s’en sort bien. On est clairement en dessous de nos objectifs de croissance, mais rien qu’utiliser le terme “croissance” dans le contexte actuel force l’humilité.

Pourquoi ? Comment ? On écrit ces lignes pour prendre un peu de recul sur cette période inédite.


Voici donc les 4 engagements qui nous ont permis de faire face depuis le début de cette crise.


1- En pleine tempête, le meilleur guide reste nos valeurs.

Comme vous tous ces derniers mois, on a dû prendre des décisions importantes. Souvent sans pouvoir prendre de recul, dans un contexte où les communications internes sont chamboulées et où chacun est émotionnellement chargé.

Que faire ? Dans quelle direction aller ? Dans le brouillard, chaque pas en avant peut être un pas en arrière…

Voir grandir The Keepers de l’intérieur nous fait réaliser à quel point l’entreprise est aujourd’hui une entité à part entière. Elle dépasse toutes les individualités qui la composent et s’est forgée, au fil des années, un caractère, des valeurs et des aspirations.

Lorsqu'une multitude de choix s’offrent à nous, que la prise de décision n’est pas évidente ou que la décision tarde à tomber, c'est devenu un réflexe de se référer à nos valeurs pour avancer dans la bonne direction.

Au début du premier confinement, on a tellement été sonnés par la nouvelle qu’on a tenté de faire les morts. Littéralement : pendant trois jours, on a coupé la plupart de nos communications externes : pas d’emails, de coups de fil, de posts sur nos réseaux...

Peut-être que le sort allait nous laisser tranquille s’il nous croyait déjà à terre ? Instinct de survie ou non, on s’est rapidement trouvés ridicules !

"Ça ne nous ressemble pas, c’est pas The Keepers ça !”

Cette phrase, qu’on prononce parfois comme un argument gagnant dans nos débats internes, a achevé de nous convaincre de nous ressaisir et de mettre en place un vrai plan d’action pour affronter la tempête.

Depuis, ce mantra nous rappelle à l'ordre ou nous fait réagir pour être toujours en phase avec l’essentiel. Ce n’est pas négligeable, surtout quand l’orage gronde : ça permet de dormir sur ses deux oreilles et d’avancer plus sereinement.


2- La team, priorité numéro uno !

L’équipe The Keepers, c’est 12 coéquipier(e)s et une ancienneté moyenne de plus de 5 ans. Pour une entreprise qui fêtera ses 8 ans cette année, on peut dire qu’on se connaît bien ;).


Ça peut paraître gnangnan et consensuel mais l’équipe passe avant tout. On est persuadés que c’est cet engagement qui nous permet d’être endurants.

On a aucune idée de combien de temps va durer cette crise mais on se rend compte de l’énergie que l’on dépense au quotidien. Comprendre et se faire comprendre, rester concentrés, arriver à décrocher ou à ne pas décrocher, garder le moral, rester  optimistes, garder l’équilibre entre sa vie pro et perso… ces enjeux sont exacerbés par le télétravail et la limitation des interactions sociales.

Pour que l’équipe soit toujours dans les meilleures conditions et tienne sur la durée, on mise sur :

  • La transparence : On ne segmente pas l’information. Au début, c'était pour gagner du temps et éviter frustrations et incompréhensions. Aujourd’hui on remarque que ça permet à toute l’équipe d'incarner ses objectifs et ceux de la boîte. Chacun est impliqué et responsabilisé.  On suit la croissance et la progression de The Keepers de manière hebdomadaire, trimestrielle et annuelle avec TOUS les membres de l’équipe. La preuve, chacun sait ce qu’est un EBITDA ou un MRR, c’est pour dire ;)
  • La communication : On ne va pas se mentir, ça n’a pas toujours été rose ; l’isolement, la solitude et la lassitude ont été de vrais sujets à gérer. Pendant les périodes les plus chaudes, on a créé des espaces d’expression pour lâcher du lest, pour ne pas traîner de frustrations ou pour proposer des idées et bonnes pratiques pour améliorer le quotidien.
  • Travailler moins mais mieux : Travailler de chez soi peut venir “flouter” un peu les horaires d’une journée de travail et créer des déséquilibres entre vie pro et vie perso. On a donc mis en place des rituels pour encadrer l’équipe et créer des moments d’échanges tous ensemble : café en visio le matin à 9h30 et debrief de fin de journée à 18h15.
  • Le bonheur :  On a mis en place des “mini-évènements du bonheur”. Plusieurs fois par semaine pour les plus motivé(e)s : réalisation de publicités parodiques, concours de courts-métrages, dîner de Noël en visio, Pictionary, Code Names, Among Us, ligue MPG… Chaque mois, un binôme volontaire  organise les activités du "Bonheur". Ça nous a permis de garder voire même de développer encore plus notre cohésion de groupe, malgré la distance.
  • La forme physique : tous les jeudis, c’est “jeudi-transpi” au déj ! Un coach sportif nous fait bouger (et nous crie un peu dessus) derrière son écran. Meilleur investissement pour faire le plein d'énergie et se sentir bien !

Ces pratiques sont le résultat de nombreux tests et échecs, et on n’a pas encore trouvé la formule miracle : l’objectif reste de protéger la team et de trouver l’équilibre afin que l’énergie soit toujours renouvelée et dépensée dans la bonne direction. C’est le meilleur moyen qu’on ait trouvé pour avancer sereinement dans un contexte aussi incertain.

La team The Keepers en télétravail

3 - Être à l’écoute de ses clients et s’étirer régulièrement.

Dans le jargon #startup, le “care” client c’est l'expérience et l’attention que l’on porte à nos clients. Pas seulement à la signature d’un contrat ou à la réception d’un règlement, mais tout au long de la relation. C’est aussi simple et complexe que d’être quelqu’un de sympa.

Si l’équipe est la priorité numéro uno, nos clients ne sont pas en reste ! Pour assurer auprès d’eux, on mise sur plusieurs comportements :

Nos clients nous remontent régulièrement leurs problématiques pour qu’on se penche dessus. Cette relation “win-win’ nous permet de proposer des solutions toujours pertinentes.

  • Rester flexibles et positifs : On est (encore) jeunes et surtout on est une petite équipe, alors à quoi ça sert si on ne peut pas rester agiles ? Nos clients représentent parfois des structures de milliers d’employé(e)s et ont des  processus décisionnaires complexes. À nous d’être arrangeants afin de gagner du temps et de l'énergie. Et avec le sourire, c’est mieux !
  • Être sincères : Que ça soit avec nos clients ou notre équipe, on aime développer de vraies relations avec les personnes avec qui on travaille.

On aime ce qu’on fait et on aime vous le proposer. La sincérité, ça ne s’invente pas...


4 - Chercher du sens dans chaque projet

Durant cette période où le quotidien et les missions habituelles ont été malmenées, on a privilégié les tâches de fond et d’innovation. On ne va pas revenir sur le développement de notre Rainbow Station avec Merci Handy, mais plutôt analyser l’impact d’un tel projet sur l’équipe.

La crise nous force à tout remettre en perspective : en “temps de guerre” ce qui était primordial hier ne l'est plus forcément aujourd’hui. Et pandémie ou non, le monde change ! À nous de nous adapter.

Proposer une solution pour faciliter la réouverture de nos clients et combattre (à notre échelle) la propagation du virus nous permet de retrouver du sens dans nos actions.

On ne va pas sauver le monde mais ça nous permet de participer à l’effort collectif et de combattre la morosité ambiante à coups d’arcs-en-ciel tout en se shootant à l'optimisme pour faire face à la tempête.


La quête de sens écarte les doutes et pulvérise les croyances limitantes du genre : “c’est impossible”. Elle favorise l’agilité, la motivation et rend l’équipe plus productive encore. Les projets qui ont un vrai sens pour nous vont plus loin, plus vite et plus fort.

Chacun se responsabilise pour donner le meilleur. L’énergie déployée sur cette période rayonne encore aujourd’hui et nous permet d’y voir plus clair sur notre vision et notre manière de l’appliquer au quotidien. On se doit d’être à l’écoute et toujours en quête de sens pour garder cette énergie créatrice.


Ces 4 engagements reposent sur la confiance mutuelle que nous avons développée au sein de l’équipe depuis des années, et sur la volonté de se connaître en tant qu’entreprise.
L'introspection que nous avons réalisée avec toute l’équipe à permis de développer cette entité si particulière : une vision commune qui grandit et gagne en maturité au fil des tempêtes que l’on affronte.
On ne sait pas combien de temps celle-ci va durer. Si l'œil du cyclone se rapproche ou s’il s’éloigne. On a décidé d'accepter la situation et d’avancer, pour trouver notre chemin malgré le brouillard sans plus attendre un retour à la normale.

On se sent déjà moins démunis qu’il y a 12 mois, alors à nous de continuer de transformer toute cette énergie en quelque chose de positif !